Cet article n’a pas vocation à balancer une éventuelle tendance conso pour l’année prochaine mais se veut réellement et profondément optimiste.

L’opportunité d’être blogueur culinaire ne réside pas seulement dans le fait de recevoir des produits gratos et d’assister à des événements cools. Il permet aussi et surtout de découvrir des initiatives et des projets. Etre blogueur et recevoir des communiqués de presse & co, permet d’une certaine manière d’avoir une photographie de la société, en étant quotidiennement imprégné de ce qui se fait à la fois du côté des entreprises, des marques, du gouvernement et des initiatives individuelles. Si vous ajoutez à cela le fait d’être perpétuellement sur les réseaux sociaux et également en veille active sur un nombre exhaustif de supports, vous pouvez accéder à une sorte de connexion avec ce qui vous entoure. Vous pouvez percevoir de manière assez claire vers quoi les choses tendent, dans et à travers votre domaine (pour nous, la cuisine).

Alors, foodingue, écoute la prédiction de Madame Soleil, car elle sent que très bientôt, des choses très positives continueront d’éclore et de se multiplier.

Les démarches collaboratives et alternatives concernant l’agriculture urbaine et la consommation auront bientôt la part belle en France. Les potagers urbains se multiplieront, les esprits logiques se réveilleront et le légume en sera le média.

Tu ne me crois pas, foodingue ?

Regarde un peu ce qu’il se passe autour de toi.

Regarde le succès grimpant d’Incroyables Comestibles, cette volonté de produire de manière collaborative des légumes gratuits pour tous, qui se répand un peu plus chaque jour dans toute la France.

Béthune
Incroyables Comestibles

Regarde le succès de Disco Soupe sur Kiss Kiss Bank Bank, cet événement branché contre le gaspillage des légumes, qui se nationalise peu à peu, ou encore le projet Amoureusement Soupe.

discosoup
Disco Soup

Regarde toutes ces initiatives de potagers urbains qui naissent un peu partout dans nos régions, comme cette ferme associative en plein Coeur de Paris, cette société éco-citoyenne de création et livraison de mini-potagers, ou encore cette légumerie à Lyon.

Regarde ces gens, comme Michel et Rosa, Anne-Pierre et Bruno, et beaucoup d’autres, qui se lancent dans l’aventure de l’agriculture urbaine.

Le potager de Michel et Rosa
Le potager de Michel et Rosa

Regarde des initiatives culinaires et numériques comme Mon Potager ou La Ruche qui dit oui.

Regarde Plumes de Carotte, cet éditeur français qui lutte actuellement pour continuer de fabriquer des ouvrages culinaires digne de ce nom, imprimés et édités en France.

Plumes de Carotte
Plumes de Carotte

Si toi aussi tu sens que les choses peuvent bouger avec l’agriculture urbaine et les potagers urbains, voici deux super ressources : un guide de qualité très complet en pdf, et une liste de ressources d’info ultra exhaustive autour du sujet.

Bon appétit foodingue, in poireaux we trust !

11 réponses

  1. c’est clair que j’ai tout de suite tilté sur le titre Quentin, mais surprise c’est ce n’est pas que de la prédiction c’est une évolution profonde de la société et de la façon de voir les choses , d’une modification de notre consommation, nous sommes nombreux a nous poser toutes ces questions et heureusement! (sans tomber dans le trash tout de même). En revanche bémol concernant le crowfounding l’ayant personnellement vécu; si tu n’as pas un auditoire/réseau fidèle gigantesque en plus d’un »produit »attractif , tu te plantes.Allez, je t’attends toujours si tu le peux le 9 Novembre prochain sur la 3è édition d’Amoureusement soupe!

  2. Salut Quentin,
    Je suis moi aussi entrepreneur et amateur de blog à mes heures perdues.
    Je te rejoins totalement dans ta révolution des poireaux.
    J’ai envie de faire une entreprise responsable, du local, du bio et du bon. Et je me rends compte ô combien c’est compliqué en France. Le pôle emploi, la CCI, la règlementation, les syndicats professionnels… Personne n’avance dans le même sens. Hier, au lieu de me dire si j’avais le droit de fabriquer moi même mes pâtisseries « maison », une conseillère CCI m’a dit de prendre du surgelé, sans répondre à ma question. On marche sur la tête.

    Ce que tu dis aussi sur la volonté de certains intégristes est totalement vrai. Il n’y a pas les écolo et les autres, les geeks et les autres, etc. Je trouve que nombre de groupe sont excluant, tu n’y croises que des gens qui te ressemblent, alors que c’est tout le contraire qui devrait se passer.

    J’adore ce blog, le ton, les sujets, bref ne change rien, in poireaux we trust !

    1. Tu ne peux pas savoir comme ce commentaire me fait chaud au coeur, merci.
      Pour ton projet, je te souhaite tout le courage nécessaire, mais comme tu le sais, tu n’es pas le seul, loin de là.

      N’hésite pas en tout cas à nous envoyer des infos quand il commencera à bien aboutir, nous en parlerons avec plaisir et peut-être à bientôt sur un de nos événements à Paris ou à Lyon ? 🙂

  3. un article qui dit tout haut ce que nous sommes de plus en plus nombreux à partager. Et un article écrit avec un réel talent d’écrivain 2.0.
    Et tout mon soutien à Geek & Food !

  4. J’adhère, à la virgule près… Merci Quentin pour ce bel article qui reflète une réflexion et des valeurs partagées par beaucoup d’entre nous, j’en suis sûre. A nous de faire bouger certaines choses à notre manière, et toutes ces initiatives vont dans le bons sens, celui de l’humain, de la convivialité.

  5. vous voulez le beurre et l’argent du beurre. habiter en ville et profiter d’un potager. ça fait très bobo tout ça, c’est-à-dire profiter des plaisirs de la ville, se montrer glaner dans les ruelles et les petites places, se sentir humaniste et écolo, se regarder pas mal le nombril, mais sans les mauvais côtés de la campagne trop rude, trop triste, et pas assez vivante où vous ne pourriez pas vous montrer.

    BiOBiO le bobo 2.0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S’inscrire à notre Newsletter