Rappelez-vous, enfant, ces grimaces que l’on faisait en mangeant un pamplemousse, les endives de la cantine ou en buvant un tonic ? Et pourtant, l’amertume semble être une saveur de plus en plus tendance et sollicitée.
Comme on l’entend « Bitter is the new sweet » ! Et oui, cette étonnante tendance culinaire est en train de se glisser dans toutes vos assiettes et tous vos drinks. Si les dernières générations françaises ont longtemps boudés la Suze, le Picon, les bitters et autres breuvages corsés pour leur amertume déplaisante, il semblerait que les saveurs amères gagnent petit à petit du terrain sur le sucré.
Notre palais changerait-il ? En tout cas, il s’éduque et si culturellement nous n’avons pas toujours été friands de la tendance Bitter, de plus en plus d’amateurs raffinés s’orientent vers cette saveur.
Mais d’où vient cette tendance ?
Il s’avère que les consommateurs souhaitent déguster des produits de plus en plus authentiques. Qui dit authenticité dit aussi moins trafiqué. On rajoute encore du sucre partout pour faire aimer certains mets ou boissons. Aujourd’hui, grâce à cet engouement du grand public pour la cuisine, les palais s’affinent, se développent et sont en quête de nouvelles sensations culinaires. Ces nouveaux gourmands avertis prennent conscience que les touches d’amertume apportent toute la complexité à un plat ou un cocktail.
TOP 3 de la tendance amertume
- Les bitters : ces petites bouteilles de liqueurs enveloppées de papier sont utilisées principalement pour faire des cocktails. Quelques gouttes suffisent pour apporter charme, équilibre et complexité à vos cocktails.
- Le chocolat : avez-vous vous aussi remarqué que les chocolat addicts demandaient des produits de plus en plus pur ? (attention, on ne parle pas de drogue mais bien de chocolat !). Les grands amateurs souhaitent consommer le produit le plus authentique possible et dégustent des chocolats dont le pourcentage de cacao se rapproche des 100%.
- La bière : les brasseries artisanales fleurissent de toutes parts et proposent sur le marché des bières de plus en plus houblonnées et donc amères. Et on ne dit pas non à cet assaut contre la bière « standardisée » !
