Lyon, future Cité Internationale de la Gastronomie ?

Lyon, future Cité Internationale de la Gastronomie ?

Lyon, future Cité Internationale de la Gastronomie ? Une évidence pour les lyonnais, qui en convainquent plus d’un…

Démonstration lors de la Conférence de presse du 20 novembre, au sein du restaurant d’Anne-Sophie Pic, et en présence du Sénateur-Maire de Lyon, Gérard Collomb.

Parce que les mots clés mis en avant par l’Unesco – la création d’une Cité de la Gastronomie étant une des mesures phares inhérentes à l’inscription de la gastronomie française au Patrimoine Immatériel de l’Unesco – sont « International » et « Gastronomie », la candidature de la capitale Rhône alpine apparaît plus que légitime.

Dotée d’un aéroport international, d’une excellente desserte du réseau ferré, d’un jumelage avec Turin, ville emblématique de la gastronomie italienne, Lyon est aussi au cœur des activités économiques mondiales, et représente un carrefour incontournable des relations internationales.

En ce qui concerne l’aspect gastronomique, le seul nom de Lyon est évocateur. Il suffit de fermer les yeux, pour sentir l’ébullition des cuisines, des fameux bouchons lyonnais. Et en avant pour des quenelles de brochet Giraudet nappées de beurre d’écrevisse, un saucisson pistaché Sibilia, ou encore de délicieux chocolats de chez Sève !

Sans oublier les grands chefs de la région, Paul Bocuse, Georges Blanc, Régis Marcon, Marc Veyrat, les Frères Troisgros, et bien d’autres, dont le soutien et le rayonnement international qu’ils apportent, rendent d’autant plus forte la candidature lyonnaise.

Mais quel projet alors ? La Cité de la Gastronomie prendrait place au sein du grand Hôtel-Dieu : une totale reconversion de ce temple d’histoire, au budget estimé à 250 millions d’euros.

Lieu de vie, d’ouverture et d’échanges, la Cité de la Gastronomie tournerait alors autour de trois axes principaux : Exposer et Promouvoir, Innover et Développer, et Former et Rayonner. Projet ambitieux mais en totale adéquation avec les objectifs de ses initiateurs, autrement dit : redonner à la gastronomie française, sa place sur la scène internationale, et dans le cœur des français.

Mettant au cœur de ses préoccupations, une alimentation durable et équilibrée, une gastronomie en phase et respectueuse du monde agricole ; la Cité Internationale de la Gastronomie vue par Lyon, se porte sur ces questions d’avenir, déterminantes pour les futures générations.

C’est aussi pourquoi, l’accent est fortement mis sur l’aspect nutrition, à l’image du lieu. L’Hôtel-Dieu étant un ancien hôpital où Rabelais – auteur des célèbres festins de Gargantua et Pantagruel – y enseigna de nombreuses années. Il s’agit aujourd’hui de trouver une complémentarité entre plaisir gustatif et besoins corporels, cohérente avec nos rythmes de vie, et soucieuse d’une éthique du monde agricole.

« La Cité de la Gastronomie n’a pas vocation à être un musée » insiste Régis Marcon, grand défenseur du projet lyonnais. Elle a, au contraire, pour but d’incarner un lieu d’interactivité, où la dégustation et la démonstration seront les maitres mots. Un véritable parcours du goût, au travers des cuisines régionales et internationales, sera effectivement mis à l’honneur, pour ouvrir sur le monde, petits et grands.

Avec un espace de plus de 2 hectares, composé de nombreux cloîtres, galeries, et cours, tous interconnectés – à l’image des fameux traboules lyonnais ! – et entièrement dévoués aux patrimoines alimentaires, il est peu de dire que Lyon met les petits plats dans les grands, pour se voir élire Cité Internationale de la Gastronomie !

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