L’équipe de Cru a embarqué pour une petite virée hors de Lyon, sur les traces de la frite des brasseries Ninkasi. Direction les champs de patates à Miribel !
Sur la route, Christophe Fargier, le fondateur, nous explique sa démarche depuis la fondation des restaurants il y a 20 ans : construire un approvisionnement local et basé sur une relation de confiance établie avec les producteurs. Mais pour ne pas s’en tenir aux beaux discours, il nous emmène vérifier sur place, dans les champs de Mr. Chamberon, le cultivateur principal qui produit une pomme de terre spécialement pour Ninkasi.
Ce matin, la star c’est l’Artemis, une variété de pomme de terre sélectionnée par le Ninkasi pour sa belle tenue à la cuisson et son goût bien présent. Une variété à peau fine, évitant de l’éplucher avant cuisson, ce qui permet de réduire considérablement la quantité de déchets en cuisine ! Christophe Fargier nous explique que sa réflexion sur la gestion des déchets se joue à tous les niveaux de l’entreprise et pas seulement sur les emballages.
Une fois sur place, ce n’est pas un mais deux M. Chamberon que l’on rencontre, l’exploitation est une affaire de famille ! Ils nous expliquent que cette Artemis est exclusivement cultivée pour Ninkasi, et représente cette année 30% de leur production. Les récoltes sont d’environ 5 tonnes par semaine pour fournir les restaurants, ça en fait de la frite ! Mais ce dernier été a été particulier… Chaleur et sécheresse ont donné des petites pommes de terre ! Donc ne soyez pas étonnés si vous retrouvez des frites de 4 cm dans vos assiettes !
Nous retournons à la ferme pour déguster un burger et des frites de Mr. Chamberon. On se retrouve à casser la croûte dans le hangar à patates entourées de Christophe Fargier et des producteurs locaux. Comme quoi on peut être à la tête d’une chaîne de 15 restaurants et trouver du temps pour rencontrer les producteurs locaux. Ça c’est du local comme on aime 🙂
Le trajet du retour est l’occasion d’en découvrir un peu plus sur les autres fournisseurs locaux de Ninkasi qui représentent 70% de la carte. L’entrepreneur a les yeux qui brillent quand il parle de sa rencontre avec le distillateur Crozet, fabricant de liqueurs et sirops depuis 1875. Il paraît que le patron de cette maison centenaire garde encore toutes ses recettes dans un petit carnet manuscrit. Il y a aussi la boulangerie Thévenet pour les buns, Hari&Co pour les steaks de légumineuses… Christophe Fargier est intarissable quand il s’agit de parler des rencontres et des partenariats qui se sont noués au fil des années : « toutes ces entreprises, c’est un savoir-faire local qu’il faut cultiver et garder bien vivant, c’est pour cela que ça nous tient à coeur de travailler avec tous ces gens ». On ne peut qu’encourager des initiatives aussi belles et savoureuses !
Voici une petite vidéo de notre matinée sous le signe de la patate, on espère qu’elle vous mettra la frite huh huh
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