Sans sucre, sans lactose, sans gluten, veggie, vegan, bio, nature… Vous êtes perdu, sceptique, complètement détaché et prompt aux moqueries ? C’est bien normal. Laissez donc une seconde votre Marc Levy, Public, Voici, GQ et autres Biba de côté pour vous offrir une chance de vous enrichir sur la plage, et accorder vos menus estivaux conséquemment (ça marche aussi – et peut-être plus encore – si vous n’avez pas de vacances). « Intolérances alimentaires » est un ouvrage de Florence Arnaud uniquement disponible sur tablette, liseuse and co et qui vous permet pour un prix modique de démêler un peu le vrai du faux sur les intolérances alimentaires, entre réelles pathologies, sensibilités, changements de vie et effets de mode.

L’ouvrage

Certes les rayons diététique des librairies accueillent une foultitude de best-seller sur le sans sucre et sans gluten, mais contrairement aux simples témoignages, l’ouvrage de Florence Arnaud est un véritable concentré scientifique. Du sérieux donc, puisque l’auteur est enseignant-chercheur d’une part, et personnellement concernée par la question de l’autre. Dans sa famille, tout le monde est touché de près ou de loin par les intolérances alimentaires, la routine domestique a donc du être totalement revue.

Le livre vous explique donc l’origine de ces intolérances, fait le point sur les termes clés et degrés de dangerosité, sur une échelle qui va du simple inconfort au danger de mort (oui oui), le tout illustré de témoignages et donne enfin intelligemment des conseils pratiques pour mieux vivre lorsque l’on est atteint.

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Ce qu’il faut retenir

Je vous passe ici les passages les plus pointus, je vous laisse les lire de la plume d’une experte, mais voyez déjà les deux-trois points à creuser pour mieux comprendre : 

Les sensibles (j’expliquerai plus loin les différents termes) ou intolérants à une certaine catégorie d’aliments le savent bien : il est facile de culpabiliser. Se sentir exclu, jugé voire moqué lorsque l’on annonce que l’on « mange sans gluten », ne pas oser préciser sa conduite au restaurant, et prendre le risque de passer une sale nuit. Pire, les invitations chez des amis ou connaissances sont le lieux des pires compromis gardés pour soi. Et cette situation est pire encore chez les enfants, qui n’ont d’autre souci que celui de s’intégrer et s’amuser, quitte à en souffrir par la suite.

*Allergique, intolérant ou sensible ?

Vous êtes paumés ? C’est bien normal, voici de quoi vous éclairer un chouia, avec des termes très peu geek !

Seul l’allergique doit absolument éliminer toute trace de ne la substance incriminée, sous peine de mettre sa santé en réel danger. Quelque soit la réaction provoquée : immédiate (gonflements, démangeaisons, étouffements, etc), ou sur le long terme (détérioration des organes internes, non assimilation des nutriments, etc) elle met en danger sa vie directement.

Les choses se compliquent lorsqu’il s’agit de distinguer l’intolérant du sensible.

Je vous laisse trouver la réponse dans les pages de Florence, mais précise que ce qu’il est important de retenir, et ce qui fait que ce livre me parle, est que chacun doit être libre de pouvoir adopter le régime alimentaire qui lui convient, dans le respect des logiques de santé bien sûr et sans excès injustifié. Le problème étant qu’aujourd’hui, le pauvre sensible est bien vite taxé de suivre une mode, et que l’on confond trop souvent « régime alimentaire » et l’idée de « régime amincissant ». Il n’en est rien et chacun est différent.

Il est important de ne pas mépriser cette dernière catégorie. Sous prétexte qu’aucun danger pour la santé n’est réellement présent, les sensibles se voient vite taxés de petites nature suivant la mode, trop centrées sur leur corps ou encore victimes des diktats actuels. Oui mais voilà, mal digérer peut provoquer des inconforts pouvant mener à la dépression, à la déconcentration, au repli sur soi, et bien d’autres troubles tout aussi grave pour le quotidien.

Néanmoins, il est important de ne pas décider seul d’exclure totalement un ingrédient de son alimentation sans prescription médicale. Cela peut même rendre réellement intolérant pour le futur, car l’organisme se déshabitue vite.

Pour conclure : lisez-le !

Fondé scientifiquement, il n’en est pas moins accessible à tous, et l’objectif de l’auteur est d’ailleurs la partage de ressources et d’information, qu’elle a pu elle glaner et vulgariser pour nous !

Un conseil aux gens qui souffrent pour finir : être accompagné. Même d’un poisson rouge. Sur ce, je m’en vais tester des recettes de gaufres, trouvées sur le blog de l’auteur : http://makanaibio.com/

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