La cuisine japonaise s’est fortement démocratisée sur le territoire français depuis les années 2000, pour se hisser au rang des acteurs majeurs de la gastronomie en France. Aujourd’hui, le made in France s’inscrit parmi les enjeux majeurs de l’alimentation durable, et les sushis comptent bien en faire partie.
En effet, une étude démontre qu’en 2019, 2 français sur 3 consommait de la cuisine asiatique au moins une fois par mois, et au moins une fois par semaine pour un français sur quatre ! C’est ainsi que la France se place en tête de file des plus gros consommateurs de sushis en Europe.
La cuisine japonaise version locale, c’est possible !
Si la gastronomie japonaise s’est fait une réelle place au sein des habitudes alimentaires des français, certains décident de miser sur cette vague, en ajoutant une plus-value indéniable : le made in France.
Si la crise du Covid-19 a fait réagir les français sur les questions du made in France, du manger mieux, et du manger local, il s’avère qu’une étude de l’INSEE démontrait, en 2018, que 60% de la consommation des produits alimentaires des français était Made In France.
Le nouveau pari des entreprises : miser sur la gastronomie japonaise, en jouant sur la qualité des produits made in France. C’est pourquoi nombreuses sont celles qui se lancent dans l’aventure du « manger japonais, mais local » !
A ce titre, nous pouvons citer des entreprises comme Sanga, une entreprise familiale installée en Touraine. Leur crédo ? Utiliser le savoir-faire de leurs origines japonaises, à travers la fabrication de miso et de koji notamment, qu’ils considèrent comme le coeur de la nourriture japonaise.
De plus en plus d’entreprises se lancent dans cette aventure. C’est le cas également de Kura, une entreprise artisanale bourguignonne qui s’est spécialisée dans la fabrication de produits japonais, avec des matières premières bio et françaises.
Non seulement les entreprises se lancent dans la production made in France de produits japonais, mais les chefs se mettent aussi à surfer sur cette vague !
En effet, de célèbres chefs, comme Cyril Lignac, Yannick Alléno ou Joël Robuchon ont créé des lieux mettant en avant la cuisine japonaise, dans un savant mélange des cultures françaises et japonaises.
Plus localement, à Lyon, un restaurant à pris sa place dans les adresses à connaître : Lipopette.
Le pari de ce restaurant : cuisiner des makis et doburis japonais, en utilisant des produits bios, locaux et de saison. C’est ainsi que la truite iséroise prend la place du traditionnel saumon, que le riz de Camargue est mis à l’honneur, et que le miso utilisé est d’origine bourguignonne !
© Lipopette
Les alcools japonais made in France aussi se font une place dans notre culture
Si la culture gastronomique japonaise s’est largement ancrée en France, il en va de même pour les boissons typiquement nippones.
En effet, nombreuses sont les entreprises se lançant dans le marché de la boisson traditionnelle japonaise : le Saké. Cette boisson alcoolisée obtenue à partir de la fermentation du riz, typiquement japonaise, est considérée comme représentant l’art de vivre japonais.
Des brasseries françaises ont pris le pari de réaliser un saké 100% made in France. Wakaze, une entreprise française, s’est lancée dans la production de saké Made In France, à base de riz de Camargue. Située en région parisienne, l’entreprise fait le choix d’utiliser des ingrédients locaux et naturels. Pour produire cet alcool, l’entreprise utilise des produits français : Riz Japonica cultivé en Camargue, eau française naturelle, levure française biologique, et koji fabriqué à la main sur place !
© Wakaze
La gastronomie japonaise n’a pas fini de nous régaler, et de nous surprendre avec des enjeux toujours plus locaux, en mettant l’accent sur le made in France, de plus en plus recherché par les épicuriens !
