Alors que les oeufs bio issus de la production industrielle sont de plus en plus montrés du doigt, Poulehouse se distingue en proposant un oeuf plus responsable qui « ne tue pas la poule ».

À la coque, au plat ou brouillés, peu importe votre choix, est-ce que vous saviez que la très grande majorité des oeufs que vous consommez sont des serial killers ? Et oui, mais ça c’était avant l’arrivée de Poulehouse, le premier œuf qui ne tue pas la poule. Laissez-moi vous expliquer.

L’œuf ou et la poule

C’est vrai, pourquoi choisir ? Oui mais en réalité, savez-vous vraiment comment sont produits les œufs avant d’arriver jusqu’à votre assiette ? Aujourd’hui 98% des français mangent des œufs, ce qui fait en moyenne 222 œufs par an et par français ! Ces œufs ont été pondus par des poules pondeuses, préalablement triées. Pas de chance pour les petits poussins mâles qui finissent directement à l’abattoir… Quant aux autres poules, elles pondront jusqu’à leurs 18 mois avant d’être mises, elles aussi, à l’abattoir, car moins productives. Mais saviez-vous qu’une poule peut vivre jusqu’à 10 ans ?

C’est là que Poulehouse rentre en jeu. Afin de proposer des œufs produits dans le respect absolu de la vie des poules, Poulehouse s’articule en 4 étapes :

Les poules se la coulent douce à la Poulehouse

18 mois, l’âge de la retraite pour les poulettes. Direction la Poulehouse, où elles seront nourries, logées, blanchies, soignées pour le reste de leur vie. L’intérêt pour l’organisme est de prendre soin des cocottes jusqu’au bout mais aussi de mieux rémunérer les producteurs engagés. Plus de reconnaissance et de respect pour chacun.

Bio Industriel ou Label Rouge : quel œuf choisir ?

L’arrivée de Poulehouse relève donc certaines questions sur l’élevage de poules pondeuses et la production d’œufs « bio » industriels. En réalité, la réglementation européenne sur le bio dans ce secteur reste encore assez floue. Aujourd’hui, un œuf sur cinq acheté en France provient d’un « élevage bio ». Or, lorsqu’on y regarde d’un peu plus près, les nouvelles réglementations européennes permettent aux producteurs d’abriter dans les bâtiments beaucoup plus de poules que par le passé.

Si on reprend, avant mai 2018, pour les productions d’œuf bio industriels, le nombre de poules par bâtiment ne pouvait excéder 3 000 volailles. Aujourd’hui, avec la nouvelle réglementation, c’est 3 000 poules par compartiments qui sont autorisées pour 4 compartiments par bâtiments. Je vous laisse faire le calcul du nombre de poules labellisées bio…

En plus de la taille des productions, la rémunération des producteurs est, elle aussi, montrée du doigt. En effet, très souvent, le producteur s’engage à acheter le bâtiment et les poussins à l’entreprise qui en contrepartie lui achète la totalité de sa production à un prix « garanti’. Pas de discussion donc.

 

Enfin, la mention « élevage en plein air » est également à regarder de plus près : pour être considérée comme tel, la production doit garantir 4 m2 de terrain par poule. Oui mais voilà, nos poulettes ont besoin de se sentir en sécurité et protégées par des buissons ou des arbres par exemple. Mais aucune réglementation ne prévoit d’obligation d’installations à ce sujet. Résultat ? Les cocottes restent autour des bâtiments, ce qui engendre une forte densité et une multiplication des risques sanitaires.

Si on résume et compare :

Les calculs sont pas bons Kevin…


Pour découvrir les points de vente vers chez vous, c’est par ici : https://www.poulehouse.fr/carte-interactive


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